mercredi 19 octobre 2011

Devenez éditeurs !

J'ai une amie auteure qui écrit très bien et notamment des scénarios de BD.
Dargaud, son éditeur, a signé un partenariat avec My Major Company* et propose aux internautes de devenir co-éditeur d'une de ses BD. Comme elle en parle mieux que moi, je me permets de la citer :

Mon prochain livre signé chez Dargaud (une bd fantastique pour ados qui détourne les poncifs de la littérature à la Twilight, c'est vrai), est proposé dans la sélection des éditeurs qui ont signé un partenariat avec My Major Company. En clair, ça signifie : 
- que les lecteurs peuvent co-produire le livre, recevoir des infos en avant-première, participer à quelques décisions éditoriales, et être intéressés aux bénéfices. 
- que mon éditeur et moi bénéficions d'une publicité non négligeable. 
- que j'ai l'occasion de montrer au monde (ouioui) que mes projets peuvent mobiliser des gens et qu'ils méritent d'être soutenus. C'est aussi un peu l'occasion de sortir de l'egotiquement  satisfaisant mais financièrement stressant "succès d'estime". 
Donc voilà. On peut participer à hauteur de 10€ minimum. Il faut idéalement remplir une jauge qui va jusqu'à 25000€. Si ça vous dit n'hésitez pas, c'est un projet sympa, et ça peut vraiment m'aider professionnellement.
Le lien est là : http://www.mymajorcompanybd.com/isabelle-bauthian


Et si vous voulez en savoir plus sur Isabelle Bauthian, je vous invite à visiter son blog, écrit à la main s'il-vous-plaît.
Et comme je suis sympa, je vous mets une petite bibliographie. N'hésitez pas à découvrir, c'est 'achement bien ce qu'elle fait et je dis pas ça parce que je la connais depuis plus de 20 ans mais parce que c'est vrai :
- Havre, Tomes 1 et 2


*Le site web qui permet aux internautes de devenir producteur et qui nous a permis de découvrir Gégroire... ahem ...

mardi 18 octobre 2011

Du vernis en pagaille

Il y a quelques semaines, j'ai participé à un petit concours sur Le Rose et Le Noir et j'ai remporté un lot de vernis, le B.
Samedi, j'ai ouvert ma boîte à lettres et je me suis faite agressée par une très forte odeur de vernis. Chouette, je me suis dit, mes vernis sont là. Mais quand même cette odeur... J'ai ouvert le paquet, fort bien emballé je le précise, et j'y ai trouvé ça :


 Apparemment un seul pot était cassé puisqu'il n'y avait qu'une couleur. Sauf que, quand j'ai ouvert le petit paquet, je me suis aperçue qu'un autre flacon était cassé. Mais du top coat. Transparent donc.

J'ai tout bien déballé et je me suis attelée à la tâche.


30 cotons à démaquiller, 3/4 d'une bouteille de dissolvant, 5 pschitt de savon, 1/4 de tube de crème pour les mains, une cloison nasale et 3 neurones plus tard, je peux vous présenter mes 10 nouveaux vernis, dont vous aurez bientôt des nouvelles et la chouette carte postale qui accompagnait le tout :


J'ai assez hâte d'essayer le Wear My Sunglasses At Night de Catrice, une sorte de noir pailleté.

De cette expérience je retiens que :
1. les paquets sont malheureusement fort maltraités par nos amis de chez Colissimo
2. les flacons d'OPI sont moins solides que les autres puisque ce sont 2 d'entre eux qui ont explosé
3. l'écriture des flacons Catrice ne résiste pas au dissolvant
4. on peut respirer du dissolvant 20 min sans mourir.

Merci Armalite !

lundi 17 octobre 2011

Mes petits bonheurs du jour


- Etre réveillée par le facteur qui apporte à l'Homme le CD qu'il attend depuis des semaines
- Voir mes mini-plantes pousser
- Dénicher 4 livres difficilement trouvables pour 1€ chacun
- Faire la sieste devant un film un peu chiant

Et toi, tu fais quoi dans la vie ?

En général je réponds : "Rien". Comme je réponds "Pas grand chose " à l'inévitable "Alors qu'est-ce que tu deviens ?" des gens qu'on croise tous les 3 ans.

Je déteste cette question pour la simple et bonne raison que je ne sais pas quoi dire. La faute à un parcours professionnel chaotique qui a conduit au vide intersidéral de ces derniers mois.

Tout avait plutôt bien commencé il y a 15 ans quand j'avais fièrement décidé d'intégrer une fac de droit pour devenir juge pour enfants. Je ne savais pas trop ce que ça faisait un juge pour enfants, ça n'était pas une vocation mais j'avais 18 ans et il fallait décider ce que j'allais faire de ma vie. Donc voilà : juge pour enfants. Ça aide les enfants et c'est classe : parfait ! Après 3 ans de fac, il s'est avéré que je ne voulais clairement pas être juge. Mais je voulais être quoi alors ? En plein milieu de mon année de licence, ne sachant pas du tout où j'allais, j'ai tout arrêté. Du jour au lendemain, la fac c'était fini.
J'ai trouvé un boulot dans un centre d'appel. Je dépannais par téléphone les gens qui rencontraient des problèmes avec leur connexion Internet. Je n'aimais pas spécialement ça mais c'était temporaire, le temps que je trouve ma vocation, mon but dans la vie, mon Saint Graal à moi. Le temporaire a duré 1 an et demi. Ça a pas mal dégénéré, j'étais déprimé. J'ai tout arrêté, j'ai démissionné.
Évidemment, point de vocation à l'horizon. Qu'à cela ne tienne : j'aimais (j'aime) passionnément les livres, ma sœur était comptable pour un centre d'apprentissage du métier de libraire, l'idée a germé. J'avais 23 ans, j'allais reprendre mes études : je serais LIBRAIRE ! Au bout de mes 2 ans d'apprentissage, que j'ai beaucoup aimés, je savais que je ne voulais pas travailler en librairie*. Mais j'ai eu l'opportunité de reprendre le rayon BD d'un grossiste alors pourquoi pas... Après 1 an et demi de travail sous-payé et sans aucune reconnaissance. J'étais déprimé. J'ai craqué. J'ai tout arrêté, j'ai démissionné.
S'en est suivie une période d'un an pendant laquelle je n'ai pas travaillé, je n'ai pas touché de chômage (merci maman, merci papa...). Mais j'allais bien finir par le trouver, mon Graal, cette fameuse vocation que je poursuivais toujours.
Et puis j'ai une copine qui a fait une formation de développeur informatique à l'AFPA. La graine n'a pas mis 3 jours à pousser dans mon cerveau. L'idée était plantée. Je suis allée voir ma conseillère ANPE, je lui ai dit je veux, je veux, je veux. J'ai obtenu un rendez-vous à l'AFPA, je leur ai dit je veux, je veux, je veux. J'avais 27 ans, j'allais reprendre des études : je serais INFORMATICIENNE ! J'ai adoré la période de formation**. J'ai détesté le stage qui a suivi. J'ai eu mon titre de développeur mais je savais que je ne serais pas développeuse dans une société. Mais j'allais me lancer à mon compte, la vie allait être belle et ... j'ai paniqué, j'ai tout arrêté.
Bon au bout d'un moment, il fallait bien rentrer un peu d'argent quand même. Alors je suis retournée à ce que je savais faire et j'ai trouvé un poste de libraire dans une FNAC. Et j'ai enchainé sur un remplacement dans une bibliothèque. Des CDD toujours. Je n'ai pas détesté ces boulots mais l'idée qu'ils étaient temporaires me satisfaisait assez : ça n'était pas ça ma vocation.
S'en est suivie une assez longue période sans travail. Ça fera 2 ans en décembre. Alors oui je suis auto-entrepreneuse. J'avais des idées que je n'ai jamais réussi à mettre en pratique. Je n'ai travaillé ponctuellement que pour une amie à moi. Il a bien fallu se rendre à l'évidence qu'en l'état actuel des choses, être indépendante, même si j'y aspire, je n'en suis pas capable. Alors j'ai repris le chemin des CV et des entretiens d'embauche.

La vraie différence c'est qu'aujourd'hui, à 33 ans, j'essaie de renoncer à mon Graal. Je me dis que si déjà je trouve un boulot qui ne me déplait pas et qui me permet de pouvoir réaliser mes rêves à côté, ce ne sera pas si mal. Et je garde en ligne de mire ma volonté de réussir un jour à travailler à mon compte.

*Libraire est à mon sens un métier formidable quand on a sa propre librairie. C'est un métier ingrat et souvent mal rémunéré quand on travaille pour quelqu'un d'autre. Ça n'engage que moi bien-sûr.
**Je ne vous cache pas que c'est là qu'a commencé à germer l'idée dans mon esprit que ce que j'aimais dans la vie en fait c'était apprendre, aller à l'école.

mardi 11 octobre 2011

Appel aux urnes



Allez voter pour Nokia, le chat de ma sœur !
Je ne sais pas trop ce que ça lui rapporte mais franchement la photo déchire :)

lundi 10 octobre 2011

ToyVoyagers

J'avais envie de parler d'un petit concept que j'aime bien. Celui des ToyVoyagers.
Le principe est assez simple : un jouet qui voyage et qu'on prend en photo devant des monuments ou dans des situations particulières. Un peu comme le nain de jardin d'Amélie Poulain.
Il existe un site Internet : http://www.toyvoyagers.com/ où on peut enregistrer un jouet, lui créer un blog et lui trouver des hôtes pour le faire voyager.
J'aime beaucoup l'idée qu'un petit objet parti de chez moi fasse le tour du monde et que je puisse le voir. Une sorte de voyage par procuration.
Mon premier TV (Toy Voyager) est prêt à partir. Pour l'instant, il a un petit circuit prévu qui le fera passer par l'Allemagne, l'Afrique du Sud et l'Australie.


Bon vent !

jeudi 6 octobre 2011

Ma PAL

On continue dans les posts orientés bouquins avec aujourd'hui ma PAL (Pile A Lire pour les mécréants) du moment. Fait exceptionnel, une bonne moitié des livres n'ont pas été choisis par moi mais m'ont été offerts.


mercredi 5 octobre 2011

Dis-moi comment tu lis...

Libraire d'origine, bibliothécaire de transition, lectrice permanente, on peut dire que je ne saurais vivre sans livre. Du coup, j'ai eu envie d'une petite série de post sur le sujet : les livres et moi.

Je commence donc par un petit questionnaire chopé chez Mademoiselle Catherine au cour de ma découverte de son blog.  

Plutôt corne ou marque-page ?
Je préfèrerais me couper une guibole plutôt que de corner un livre. Le marque-page est donc la solution idéale qui me permet conserver mes 2 jambes. Je pousse même le vice jusqu'à n'utiliser que des marque-pages des éditions Au Bord des Continents parce qu'ils sont solides, qu'ils ont la taille idéale pour les livres de poche et qu'en plus ils sont jolis. J'en ai perdu plusieurs, avec le livre autour d'ailleurs (oui je perds des livres grâce à ma manie de me promener mon livre à la main, de le poser pour faire un truc et de repartir sans).
En ce moment, je tourne avec ces deux-là :


As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?
Oui. Mais j'ai quand même tendance à préférer choisir moi-même mes livres parce que des fois voilà quoi...

Lis-tu dans ton bain ?
Je ne prends pas de bain. De toute façon, je n'ai qu'une douche. Donc non !

As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Oui. Comme j'ai pensé à partir élever des chèvres dans le Limousin. Ca reste un doux rêve c'est bien ça qui est agréable.

Que penses-tu des séries en plusieurs tomes ?
Jusqu'à 3/4 tomes j'achète. Au-delà, ça a tendance à me décourager. Je n'ai généralement pas envie de m'embarquer dans des séries trop longues de peur de me lasser et de passer à côté d'autre chose pendant ce temps-là.

As-tu un livre culte ?
Je ne crois pas, non. DES livres, DES auteurs oui mais un seul, définitivement non.

Aimes-tu relire ?
Je n'ai déjà pas assez de temps pour lire tout ce que je voudrais alors relire, non. Et puis ça ne me fait pas spécialement envie même quand j'ai adoré le bouquin.

Pour ou contre rencontrer les auteurs des livres que l’on a aimés ?
Si on a quelque chose à leur dire, oui. Sinon si c'est pour les regarder béatement en leur disant "J'adore ce que vous faites", bof... Je suis allée à une séance de dédicace de Neil Gaiman. Je me suis posée dans un coin et je l'ai regardé dédicacé pendant une petite heure. Le simple fait de savoir qu'il existait vraiment m'a amplement suffit. Oui, des fois, je suis étrange.

Aimes-tu parler de tes lectures ?
Aussi étrange que cela puisse paraître pour une ancienne libraire, pas forcément. J'ai toujours l'impression de ne pas savoir suffisamment bien en parler.

Comment choisis-tu tes livres ?
A l'instinct. Je prête attention à la quatrième de couverture, à l'éditeur quand je ne connais pas l'auteur, à la thématique. Et je laisse faire l'alchimie.

Une lecture inavouable ?
Quelques Harlequin piqués à ma sœur dans ma jeunesse.

Des endroits préférés pour lire ?
Les transports en commun, le train : comme je n'ai que ça a y faire je me mets dans ma bulle et roule ma poule jusqu'à destination.
Bien calée dans mon canapé.

Télé, jeux-vidéos ou livres ?
Livres évidemment. La seule chose dont je ne peux vraiment pas me passer. Même si, je dois bien l'avouer, l'appel de la technologie se fait parfois plus fort.

Lire et manger ?
Au petit-déjeuner of course !
Au restaurant, quand j'y suis seule.

Lecture en musique, en silence ou peu importe ?
Peu importe, j'arrive à lire quel que soit mon environnement mais en silence c'est quand même mieux.

Livre électronique ?
Non merci. Je déteste lire sur un écran. Et puis j'aime l'objet livre alors définitivement non.

Es-tu pour le partage des livres ou préfères-tu une bibliothèque séparée de la personne avec qui tu vis ?
Sacrilège !
Je ne prête pas mes livres. C'est comme ça.
Après, comme on lit pas les même choses avec l'Homme, ça facilite les choses.

As-tu des livres dédicacés?
Plusieurs oui. Notamment des BD. Ma dédicace préférée c'est celle de Pef sur un exemplaire du Prince de Motordu. J'étais au Salon du Livre Jeunesse il y a 3/4 ans, il était là. Sans réfléchir j'ai acheté le bouquin et je me suis pointée au milieu des mômes. C'est quand même le premier livre que je me souviens d'avoir lu et relu. Emprunté 1000 fois à la bibliothèque. Et puis il ressemble un peu au Père-Noël, Pef...


Tu lis quoi en ce moment?
La Voie Obscure, le dernier tome de La Tapisserie de Fionavar de Guy Gavriel Kay. Et c'est bien ! Malheureusement je le lis dans une édition pourrie, de France Loisirs je crois, que l'on m'a donnée. C'est bourré de coquilles, c'est monstrueux.
L'Art des Listes de Dominique Loreau et Maigrir c'est dans la tête de Gérard Apfeldorfer aussi.