mercredi 3 février 2010

Le coup de la porte de la salle de bain

Lundi, pendant que mon pauvre chatounet se faisait retirer ses attributs mâles, il m'est arrivé une aventure qui m'a détourné l'esprit de l'inquiétude que j'avais à le savoir tout seul, sur une table d'opération sans trop rien comprendre. Et attention, c'est du lourd !
Ma table à repasser est était rangée derrière la porte de ma salle de bain. Lundi vers 15h, j'en sors, je referme la porte et j'entends la table susnommée choir. Pleine d'espoir, je me retourne pour rouvrir la porte ... qui ne bouge pas d'un demi centimètre. "Ahaha" me dis-je, avant de céder à une panique bien compréhensible au cours de laquelle je me tape la tête contre les murs m'imaginant déjà sans plus jamais pouvoir prendre de douche, accéder à mon déodorant ou récupérer mon pyjama. Mes esprits repris, je suis partie récupérer le chatounet en espérant un miracle à mon retour, décidée, si celui-ci n'arrivait pas, à défoncer la porte à coups de marteau.
A mon retour, et avec les encouragements de mon doux chéri, je me jette contre la porte en espérant que la table à repasser, de bien piètre qualité, cède avant elle. Après plusieurs essais, le porte s'ouvre. Et là je réalise que ce n'est pas la planche qui bloquait la porte. Non non non ! En tombant celle-ci avait poussé le loquet. La porte de la salle de bain avait été verrouillée de l'intérieur par une table à repasser. Sincèrement, il y avait combien de chance pour que ça arrive un truc pareil ?
Et pour ceux qui se poserait la question, oui, avec ma force herculéenne, j'ai arraché le loquet en me jetant contre la porte !

dimanche 31 janvier 2010

100 % client

Hier j'ai croisé la vendeuse la plus atroce que j'ai pu rencontré.
N'ayant plus qu'un seul jean en état d'être porté, je suis allée chez GAP à Créteil (ouais je balance même pas peur ^^) accompagnée de ma sœur. On rentre une première fois, le magasin est quasi vide de clients, une vendeuse est plantée au milieu des rayons, les bras croisés. On se dirige vers un premier étalage de jean histoire de jeter un oeil. Nous n'y sommes même pas arrivées que j'aperçois du coin de l'œil la vendeuse qui se rapproche. Ne supportant pas de me faire alpaguer par un vendeur pendant que je suis tranquillement en train de regarder ce que le magasin propose, je suggère à ma sœur de partir et de revenir un peu plus tard en espérant qu'elle sera occupée. J'avais du sentir venir la suite.
Après avoir fait un petit tour dans d'autres magasins, nous sommes de retour chez GAP. La vendeuse est au fond du magasin avec un client. Rassurée, nous partons à la recherche de l'objet de mon désir. J'hésite entre plusieurs modèle, je discute avec ma sœur, je vais d'un rayon à l'autre tranquillement. D'un coup, elle est là derrière nous et nous demande si on a besoin d'aide, sans un sourire, sans un bonjour. On lui dit aimablement que non, qu'on regarde pour l'instant. Elle nous de ne pas hésiter si on cherche une taille. On lui dit ok puis on va voir un autre stand de jeans, on discute de coupes, de ce que je pourrais prendre... Et la voilà qui revient qui nous interrompt pour dire à ma sœur : " C'est un bootcut que vous portez là !". Ma sœur lui dit qu'elle le sait et on reprend notre discussion. Elle nous recoupe la parole : "Mais c'est pour qui ? Vous cherchez quel genre de coupes ?" J'ai bien cru que j'allais devenir désagréable mais finalement on est simplement parti. Sans rien. Elle a réussi a raté une vente alors que j'étais vraiment venu pour repartir avec quelque chose. Mais là vraiment c'était trop agressif comme manière de faire.
Du coup, la semaine prochaine j'irais, dans un autre GAP, essayer de m'acheter un jean.